dimanche 27 décembre 2009

Katima-quoi?

Tandis que 2009 est sur ses derniers miles, je me prépare à quitter la maison pour 6 mois. À la mi-janvier, je pars à Castlegar en Colombie-Britannique dans le cadre d'un programme de travail bénévole et de vie en communauté appelé Katimavik.

C'est l'envie de partager cette expérience par Internet qui m'a donné l'idée de créer ce blog. Le titre de mon blog, Get a life, est en fait le slogan de Katimavik.

Comme tout le monde, je suis présentement submergé par les joies multiples du temps de fêtes: famille, amis, nourriture, repos et congés. Le stress de mon départ va me rattraper bien vite. 6 mois, c'est pas rien.

De ces temps-ci, je travaille sur un montage vidéo qui me présente et qui présente mon village. Je montrerai ce vidéo aux autres jeunes du programme qui viendront de partout au Canada.

C'est probablement mon dernier "post" en 2009, alors bonne année 2010!!

dimanche 13 décembre 2009

La magie des montagnes


J'ai toujours été fasciné par les montagnes. Elles sont majestueuses et impressionnantes. C'est difficile de décrire ce qu'on ressent quand on prend une marche dans les Alpes en France. Je ne savais plus où regarder tellement les 360 degrés qui m'entouraient étaient magnifiques.

L'ascension est longue et physiquement exigeante. Le sentier monte... il monte beaucoup, longtemps et tout le temps. Oui, mais le décor constitue toute une motivation! Déjà quand je suis parti du creux de la vallée, le paysage était très beau. Plus je montais, plus de nouvelles montagnes qui étaient cachées derrière d'autres se dévoilaient.

Rendu à une certaine altitude, il n'y a plus d'arbres. Je devinais le chemin parmi la mousse et les roches. Quand j'ai vu la petite pancarte " Aiguillette des Posettes, 2201 m", je savais que j'étais sur le bon chemin ... et que j'étais arrivé! Tout d'un coup, il faisait beaucoup plus froid; plus rien ne me cachait du vent. J'ai mis mon manteau, je me suis assis et j'ai admiré.

Par après, je n'ai pas tardé à redescendre. Je suis arrivé au chalet de ma tante tout juste avant la noirceur. Pour compléter le tableau parfait, j'aimerais pouvoir dire que j'ai mangé de la fondue ... mais on avait tout fini le fromage la veille...

lundi 7 décembre 2009

"Praha"disiaque

Praha, c'est Prague en Tchèque. Ils me déçoivent les Tchèques ... même pas capables de nommer leur capitale comme du monde...

La photo que j'avais mise dans mon premier article, c'était Prague. En voici une autre, très semblable.
C'est une vue célèbre de Prague. À droite, le Pont Charles qui traverse la Vltava (également appelée Moldau dans certaines langues). À gauche, le Château de Prague qui surplombe la ville.

À peine arrivé en terrain familier à l'est de la France, je suis parti avec mon frère vers Prague. Pour ce faire, nous avons d'abord traversé l'Allemagne. Avec plusieurs tronçons d'autoroute sans limite de vitesse, notre vieille voiture qui roulait à 130 km/h était probablement la plus lente de toute l'Allemagne. Nous ne dépassions que des camions! Je remercie d'ailleurs ces camions qui ont sauvé notre honneur.

Le dépaysement a commencé à se faire sentir quand nous sommes arrivés en République Tchèque. L'allemand était relativement facile à déduire sur les panneaux de signalisation. Le Tchèque, lui, ne pouvait qu'être admiré. Même si c'est le même alphabet, ils rajoutent plein de signes étranges sur les lettres. On dirait de l'art moderne.

En soirée, nous sommes finalement arrivés à Prague. Même si la nuit était déjà tombée, ce que nous avons vu en auto était déjà très beau.

Les paysages que j'ai vus le jour suivant, eux, étaient magnifiques. La première journée, on a traversé le fameux Pont Charles. Ensuite, l'ascension d'une petite montagne nous a menés au pied de cette tour d'observation:



Bien sûr, nous sommes allés au sommet de cette tour. Voici la vue qu'on y avait. (Cliquez pour agrandir, ça vaut la peine.)

En deux journées complètes, on a marché près d'une trentaine de kilomètres dans Prague. Les beaux monuments étaient très nombreux. Voici une photo parmi tant d'autres que j'ai prise dans les rues de la ville:

Je pense que c'est une salle de concert... S'il me fallait identifier correctement toutes les belles bâtisses de Prague, je préfèrerais retranscrire la Bible en mandarin.

Dernier aspect que j'ai découvert chez les Tchèques: un plat traditionnel. Un mélange de lardons, de poulet, de porc et d'oignons recouvert de patates frites, elles-mêmes recouvertes d'une généreuse couche de fromage fondu. J'oublie le nom... La "quelque chose" bohémienne. De toute façon, j'ai rebaptisé le plat: la Poutine Tchèque. C'était délicieux!


À deux, on a réussi de peine et de misère finir notre poutine. C'était vraiment ce qu'on peut appeler des portions de cochon. Pour cette raison, je pense que la personne qui s'est empiffrée avec moi va apprécier que je ne dévoile pas son identité!

dimanche 29 novembre 2009

Venise-en-Québec

En fin de semaine, j'ai visité l'ancien chalet de mes grands-parents. Je devais avoir 4 ans la dernière fois que j'y suis allé.

C'est drôle de réaliser que ce qui était un immense espace de jeu n'est en fait qu'un petit terrain. Ce qui était un grand domaine ne sont que deux vulgaires chemins de garnotte. La longue expédition qu'il fallait faire pour se rendre du chalet au Lac Champlain n'est qu'une marche d'une minute.

Quand on est petit, tout semble tellement grand. Je trouve fascinant que les enfants puissent avoir cette naïveté et cet émerveillement aussi facilement. L'idée du Père Noël me semble de moins en moins ridicule...

Venise-en-Québec, c'est un village tout près du chalet en question. C'est joli ... certes ... mais je ne commenterai pas le nom!

mercredi 25 novembre 2009

Venise

Les urbanistes qui ont conçu Venise, ils en ont fumé du bon! Des ruelles larges comme un frigo, des ponts sans issue, des canaux sans pont... Il y a de quoi se perdre. Vous savez quoi? Je trouve que c'est ce qui fait le charme de cette ville.

C'est peut-être moins charmant quand on se perd vraiment... Mon soir à Venise en est un où j'ai eu des idées de génie. Avant de rentrer, je me suis dit qu'on pourrait aller faire un petit détour. Vous me voyez venir: après 5 minutes "d'exploration", je n'avais aucune idée de l'endroit où nous étions. Environ une heure plus tard, on a retrouvé notre chemin.

Les gondoles, c'est bien beau... Mais il y a dix gondoles de touristes pour une gondole d'amoureux. (Les touristes qui viennent de certaines places sont facile à reconnaître!) Un petit tour de chaloupe à Venise, ça coûterait environ 100 Euros (150 bidous canadiens!!). Pas trop charmant, je trouve.

Non. Selon moi, la richesse de Venise réside dans son histoire. En quelque part dans les années 400, c'est sur l'île de Venise que se sont réfugiées les populations locales alors que les Goths et les Huns faisaient invasion. Si vous voulez vraiment tout savoir, allez wikipédier à ma place! Donc, Venise a d'abord été une cachette. Les populations qui s'y trouvaient ont tranquillement construit une ville dans des conditions naturelles complètement folles. Quand une ville est répartie sur 118 îles, on peut comprendre que les rues ne soient pas parfaitement perpendiculaires. C'est cet aspect de labyrinthe qui donne à Venise son cachet très spécial.

Voici quelques photos que j'ai ramenées.

La célèbre Plaza San Marco, le downtown de Venise. C'est vrai, il y a beaucoup de pigeons sur cette place.







Le Grand Canal. Fait intéressant: c'est le plus grand canal de la ville.




Celle-là aurait été belle si le gondolier avait oublié de pencher la tête pour passer sous le pont...




La tour penchée qui nous a permis de retrouver notre chemin en soirée! Je n'ai plus besoin d'aller visiter Pise maintenant.

vendredi 20 novembre 2009

Me llamo Aurelio

Je me présente:














Aurèle


Cette photo a été prise à l'aéroport de La Havane à Cuba. Pourquoi ce sourire resplendissant? Et bien je venais de vivre deux des plus belles semaines de ma vie. En fait, j'étais plutôt déçu de voir cette expérience prendre fin. (Une partie de la déception devait aussi venir des - 20 degrés Celsius qui m'attendaient au Québec en plein milieu du mois de janvier!)

Avant le voyage, mes connaissances en espagnol constituaient un vide intellectuel, un néant mental, un trou noir encéphalique. Malgré tout, j'ai eu l'énorme chance de me joindre à un groupe d'étudiants du Cégep Saint-Laurent qui allaient "améliorer" leur espagnol pendant une immersion culturelle avec des étudiants cubains. C'est la première fois où j'ai voyagé de ma propre initiative et j'en garde des souvenirs en or!

C'est difficile d'être bref en parlant d'un voyage mais j'aurai d'autres occasions d'y revenir.

Mon avenir est un peu flou pour l'instant. C'est pourquoi je suis dans une période où j'essaie de découvrir. Le but est simple: orienter ce futur incertain tout en profitant du présent. J'utiliserai ce blog pour exprimer quelques réflexions qui me passeront par la tête en ces temps d'exploration.

De ces temps-ci , je travaille à temps plein dans une quincaillerie. Ah! Aussi, j'ai encore mal au bras parce que je viens de recevoir un vaccin contre la grippe. Sinon ... je viens de mettre mes pneus d'hiver.

Comme il n'y a rien de trop passionnant là-dedans, je commencerai par revenir sur un voyage que je viens de faire en Europe. Ce sera ma façon de roder mes talents de blogueur.

Voici un petit avant-goût:









Bienvenue dans mon blog!